Un nouveau rebondissement dans l’affaire d’Elisa Pilarski. Des nouvelles informations viennent d’être annoncées par le Commandant du groupement de gendarmeries de l’Aisne, le lieutenant-colonel Jean-Charles Metras.

Elisa Pilarski, morte par morsure de chiens


Pour rappel, le lieutenant-colonel Jean-Charles Metras était en chasse à courre en forêt de Retz, le jour où la victime a été tuée par des chiens. Ainsi, cette présence sur les lieux du crime a conduit le procureur à retirer l’enquête à la Gendarmerie. Pour cela, elle a été confiée au service régional de police judiciaire de Creil.

Face à la situation, le Commandant du groupement de gendarmeries de l’Aisne a tenu à donner sa version des faits et à s’expliquer dans la presse. Pour cause, sa présence non loin des lieux de l’accident le jour du drame. Effectivement, cette révélation pourrait élucider quelques points sombres autour de l’affaire, Elisa Pilarski.

En effet, l’autopsie a révélé que la mort de la jeune femme était due à des morsures de chiens. Par contre, jusqu’à aujourd’hui, on ne sait pas de quels chiens s’agit-il ? Est-ce ceux de la chasse courre ou des autres animaux ?

Pour sa part, le compagnon de la victime a affirmé au micro de Le Parisien que le premier cavalier qu’il a croisé en forêt était celui de Jean-Charles Metras. Ainsi selon lui, après l’appel au secours d’Elisa Pilarski, il le cherchait pour lui venir en aide.

« Il fait erreur »


Mais cette déclaration a été niée sans ambiguïté par le chef des gendarmes de l’Aisne. Selon le lieutenant-colonel, « il fait erreur ». Pour cause, il ne faisait « pas partie de l’équipage du rallye de la passion “.

À vrai dire, ce jour-là l’officier a été invité à titre personnel. Ainsi, il suivait la chasse à courre à pied et en voiture avec sa femme et ses quatre enfants. D’après lui, ce n’était qu’à la fin de la journée du 16 novembre qu’il a su pour le drame. Et cela, avant de quitter les lieux.

Par ailleurs, Jean-Charles Metras affirme que le dispositif de premières constatations était pris en charge par son adjoint de permanence. Ce dernier qui a déclaré au procureur comme étant le suiveur de la chasse. Pour cela, il était examiné comme témoin de la marche.

Suite à ces explications du lieutenant-colonel, les chasseurs de la gendarmerie de l’Aisne déclarent leur non-implication dans la mort d’Elisa Pilarski. Mais également, il refuse de donner d’autres informations sur l’affaire.

Selon ses dires, vu que la Gendarmerie a été écartée de l’enquête sur l’affaire, il attend lui-même les communications officielles. Cette décision a été prise pour des raisons médiatiques et non juridiques.