La Haute Autorité de Santé, ou la HAS, ont récemment dévoilé des recommandations concernant les maladies de la thyroïde. Et dans cette annonce, cette dernière avait mis en garde face à l’évolution actuelle de ces maladies. Hypothyroïdie, goitre, hyperthyroïdie… nombreuses sont les maladies qui peuvent toucher cette partie du corps. Et bien entendu, toutes ces maladies peuvent avoir des répercussions remarquables sur la vie au quotidien. Comment faire donc pour les soigner ? C’est la réponse à cette question que la HAS nous dévoile récemment.
Maladies de la thyroïde : découvrez les nouvelles recommandations de la HAS !
Dans la majorité des cas, ces maladies sont causées par les changements constatés sur les hormones de la thyroïde. Par exemple, la diminution de ces derniers entraine ce qu’on appelle l’hypothyroïdie. Et dans le cas contraire, c’est-à-dire un excès de ces hormones, on observe ce qu’on appelle une hyperthyroïdie.
L’autorité sanitaire nous explique que le traitement des troubles liés à la thyroïde doit uniquement être pris en charge « dans le cadre d’une décision médicale partagée ». Ce n’est que de cette manière que les victimes de ce genre de trouble peuvent avoir accès à tous les inconvénients et les avantages de chaque traitement. Ensuite, la HAS nous rappelle aussi que les recommandations peuvent aussi varier en fonction des pathologies. Pour l’hypothyroïdie, par exemple, elles sont adaptées « selon le profil du patient ».
Hypothyroïdie : qui sont ses victimes ?
La HAS rappelle également que les examens d’imagerie ne sont « pas utiles » dans la prise en charge des maladies de la tyroïde. Lorsque l’hypothyroïdie a été avérée, un traitement par levothyroxine sera donc ordonné par le médecin en charge du patient. Même si un médecin généraliste est en mesure de faire cette prescription, il est toutefois préconisé de consulter un endocrinologue. Cela sera encore plus important pour une personne qui a des antécédents de cardiopathie ischémique.
Puis, les patients disposant d’un nodule ou d’un goitre mais aussi les femmes enceintes en auront aussi besoin. En cas « d’hypothyroïdie maternelle avérée », ces derniers ne devraient donc pas tarder à consulter, au risque de voir leur situation s’empirer. Dans le cas d’une femme enceinte, elle et son bébé s’exposent à des risques très graves. Pour la femme, les maladies de la tyroïde peuvent entrainer des « difficultés de procréation ». Et pour le bébé, c’est toute sa vie qui est menacée.